Antirides #1
Il s’agit de réunir plusieurs récits: de ceux qui vivent le musée à l’extérieur comme les promeneurs de chiens, de ceux qui vivent le musée de l’intérieur comme les archéologues, de ceux qui ne viennent pas au musée et de ceux qui ont accompagnés le projet… pour en faire un récit choral à 4 personnages-bougies et un chien. C’est une sorte de rituel de naissance entre la baby-shower et le baptême où l’on raconte à l’enfant à naître, telle des bonnes fées sur le berceau, ce qui est et ce qui adviendra.

Antirides #2
Installation sonore et poétique quasi-immersive ; il s’agit ici de proposer une lecture du cœur du musée, de mettre à nu sa sensibilité.
La création sonore est réalisée à partir des sons du musée inaudibles à l’oreille humaine
La création littéraire est écrite à partir de ce qui ne se dit pas.
Le tout est orchestré pour qu’on entende si on s’approche, comme si le musée nous susurrait son histoire au creux de l’oreille, pour qu’on lise à voix basse les textes disséminées au gré des collections et qui raconte le fleuve ou les coups, les signes de l’âge et la taille des sexes masculins.

Antirides #3
Créer un espace commun, faire que le musée ne fasse plus qu’un avec le jardin Hortus, la rue, l’espace public, crée un quartier qui deviendrait un musée qui à la taille d’une avenue, regarder le bâtiment comme une œuvre archéologique : tel est l’objet de notre travail sur la nuit des musées.
Orchestrer les projets pour valoriser la vie intérieure et les ateliers publics du musée, transformer le bâtiment en bougie d’anniversaire donc la cire-lumière dégouline sur le bâtiment, mettre les candélabres de l’avenue et les arbres le long du Rhône en bleu ; être visible de loin, devenir un phare, point de repères des marins urbains.

Antirides #4
Il s’agit ici d’emmener l’intérieur à l’extérieur à l’intérieur, c’est-à-dire à la prison haute sécurité d’Arles, pour y faire écouter le cœur du musée.
L’installation Delta y sera jouée en live (son et texte). Installés sur des chaises longues, les spectateurs pourront écouter les sons amplifiés du musée diffusés en quadriphonie et les textes de Perrine Leblanc.

Antirides #5
En partenariat avec le chantier d’insertion ACTUS qui fait du collectage de déchets avec des chevaux de traits, il s’agit d’intégrer les travailleureuses du chantier, leurs éducatrices sociales et les membres de l’équipe de médiation et leur poser la question de l’anniversaire de leur 30 ans, y en a-t-il eu une ? comment s’était ? raté ? joyeux ? au sein d’ateliers de théâtre nous récolterons leurs récits et construirons avec eux et peut-être avec leurs chevaux la fête d’anniversaire du 4 octobre.

Antirides #6
Soirée théâtrale et festive : Honorer, danser et rire
Le musée devient une soirée géante à l’image de la nuit des fous au Louvre mais à l’échelle d’Arles. Peut-être on pourra même investir le toit ?
Ambiance boule à facette et DJ, costumes et paillettes.